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Publié le dimanche 8 mars 2020
3e Journée d’étude de la FIPA
Qu’attendre d’un traitement court ? - La psychanalyse comme boussole
Samedi 14 mars 2020 - 9h - 17h30 - Lyon
La Fédération des Institutions de Psychanalyse Appliquée propose sa troisième journée d’étude le samedi 14 mars de 9h à 17h30 à Lyon :
ANNULATION DE LA JOURNEE (risques liés au CORONAVIRUS)
La journée sera reportée à une date ultérieure
Pour information voici la lettre adressée par Laurent Dupont aux responsables des Institutions de la FIPA :
Le 7 mars 2020
Chers collègues,
Suite aux déclarations d’Edouard Philippe et du ministre de la santé hier soir, le conseil de l’ECF a pris la décision de reporter la journée de la FIPA.
Hier, et ce matin, de nouveaux foyers ont encore été annoncés, des restrictions dans les zones particulièrement touchées. Or, FIPA va faire venir des personnes de toute la France, notamment de régions particulièrement infectées par le virus Alsace, Ile-de-France, Morbihan, Rhône-Alpes... Ce n’est pas un événement purement Lyonnais et la lecture de l’épidémie ne peut pas être uniquement liée à la ville de Lyon.
C’est pourquoi la décision a été prise de reporter. Ce fut une décision très difficile.
Nous ne pouvons encore dire de quelle façon et quand ce report pourra se faire.
La clinique de la FIPA, en ces temps d’attaques contre la psychanalyse, offre une réponse qui permet de donner une orientation et une impulsion témoignant de la psychanalyse dans le champ social.
Dès le retour de temps meilleurs, nous ne manquerons pas de faire entendre notre voix.
Bien amicalement,
Laurent Dupont,
pour le conseil de l’ECF
Il y a exactement 100 ans, en 1919, Freud avait déjà conçu le projet de créer des centres psychanalytiques gratuits. Il proposait alors « d’adapter notre technique à ces conditions nouvelles » et prédisait : « Tout porte aussi à croire (…) que nous serons obligés de mêler à l’or pur de l’analyse une grande quantité du cuivre de la suggestion directe1. »
Dans les travaux et débats qui ont entouré la création des institutions de la FIPA2, la question de cette « adaptation » s’est posée. Pour les CPCT, la limitation de la durée à 16 séances a été retenue comme contrepartie de la gratuité. Cette limitation de la durée, Freud l’avait inventée avec l’Homme aux loups. Cela n’a pas été le choix de tous : pour d’autres institutions de la FIPA, le temps se joue plus entre continuité et discontinuité. Ce qui rassemble les institutions de la FIPA est cependant l’orientation donnée par J.-A. Miller : « Le traitement gratuit à durée limitée ne se justifie que s’il introduit à l’expérience psychanalytique (…)3 ». Pas question donc de céder sur le discours analytique qui est notre boussole, ni de verser dans la psychothérapie.
La pratique dans les CPCT et les institutions apparentées est ainsi conçue sur le mode d’une première approche de la psychanalyse, d’un premier cycle4. Mais quelles sont les spécificités d’un tel premier cycle, tant côté sujet que côté praticien ? Du côté de la technique se pose d’emblée la question du temps logique, tel que les scansions et les actes de l’analyste peuvent le produire (instaurer « une relation scandée » selon l’expression de J.-A. Miller5). Nous observons également des spécificités du transfert qui se fait le plus souvent sur l’institution, et pas spécifiquement sur le praticien dont le nom reste souvent oublié.
Pour savoir ce qu’on peut attendre d’un traitement, enseignons-nous de notre expérience qui s’étend à présent pour nombre d’entre nous au-delà de la décennie. Quels sont les effets produits par cette pratique particulière ? Les nombreux travaux de nos institutions (publiés ou pas) peuvent nous enseigner quant à leur nature. Obtenir une « rectification subjective6 » ne serait déjà pas si mal disait S. Cottet. Qu’un sujet puisse « (…) concevoir que la réponse à sa question ne lui serait pas délivrée automatiquement par un autre, mais qu’il avait en lui-même les moyens d’y répondre7 ». Nous parions sur la rencontre et sur l’effet de surprise : il est étonnant de constater combien les sujets s’approprient vite le dispositif qui leur est mis à disposition.
Pouvons-nous repérer des séries parmi les cas ? Par exemple celles qui seraient dans le registre de la « naissance de l’Autre », donc de la production d’un sujet, celles qui permettraient de céder, lâcher ou d’apaiser une jouissance coûteuse, ou d’éviter un passage à l’acte, un déclenchement. Les effets sur les corps ont souvent été relevés. Ailleurs il s’agit de restituer sa complexité à une situation, de traiter un énoncé traumatisant, ou de faire avec un Autre méchant…
Enseignons-nous donc de l’usage que les sujets rencontrés font de nous : « L’être de l’analyste, c’est cela : se faire un instrument, rien de plus. C’est quelque chose dont on se saisit pour s’analyser avec8 ». Mais aussi de ce que les praticiens disent de leur activité, de leur expérience, de leurs inventions…
Jérôme Lecaux, co-directeur de la journée FIPA
Note :
1 Freud S., « Les voies nouvelles de la thérapeutique », La technique psychanalytique, PUF, 1953, p.141. Traduction revue par J. Lecaux.
2 La Fédération des institutions de psychanalyse appliquée est composée de 16 CPCT et 17 institutions ou initiatives apparentées, proposant des traitements gratuits.
3 Miller J.-A., « Le salut par les déchets », Mental n°24, avril 2010, p.15.
4 Cf. Effets thérapeutiques rapides en psychanalyse. La conversation de Barcelone (sous dir. de J.-A. Miller), Collection du paon, Navarin 2005, p.71.
5 Ibid.
6 « S’en tenir à la rectification subjective, c’est-à-dire à l’implication du sujet dans le désordre dont il se plaint ne serait déjà pas si mal. » S. Cottet, « Raccourcir le temps pour comprendre ? », in L’inconscient éclair, Collection rue Huysmans, Paris.
7 Ibid.
8 Cf. Effets thérapeutiques rapides… , op. cit., p. 70.
Jean-Louis Touraine - Député du Rhône
Pierre Forestier - Président du CPCT Lyon
Laurent Dupont - Président de l’ECF et de la FIPA
Jérôme Lecaux - Directeur du CPCT Lyon
Présidence : Eric Zuliani, Thierry Vigneron
CPCT Lyon - Florent Martel
CPCT Paris - Emmanuel Provost
Cercle Clinique Entrevues Saint-Malo - Ariane Oger
Présidence : Nicole Borie, Christophe Delcourt
CPCT Parents Rennes - Cécile Péoc’h
CPCT Clermont-Ferrand - Christel Astier
Cercle Clinique BAPU rennes - Danièle Olive
Présidence : Caroline Leduc - Gil Caroz
Case Marmaillons - Sylvie Simon - Godès
CLAP Bordeaux - Morgane Léger
CLAP Paris - Isabelle Magne
Présidence : Hervé Castanet - Nadine Page
CPCT Nantes - Christophe Balguerie
CPCT Montpellier - Emmanuelle Arnaud
CPCT Paris - Rodolphe Adam
Présidence : Lilia Mahjoub - Philippe La Sagna
ParADOxes - Daphné Leimann
L’EPOC - Patrick Almeida
CPCT Strasbourg - Valérie Bischoff
Présidence : Angèle Terrier - Daniel Roy
Souffrances au travail - René Fiori
CPCT Rouen - Elodie Guignard
Cercle Clinique Fougères - Danièle Wojnarowski
Jacqueline Dhéret - Fondatrice du CPCT Lyon
Pierre Forestier - Président du CPCT Lyon
Laurent Dupont - Président de l’ECF et de la FIPA
Samedi 14 mars de 9h à 17h30.
Amphithéâtre Charles Mérieux,
Ecole Normale Supérieure, site Monod,
Allée d’Italie, 69007 Lyon
Consulter le plan d’accès »
Inscription sur le site de l’Ecole de la Cause Freudienne : »
Inscription individuelle : 50 euros ; 25 euros pour les étudiants (moins de 26 ans , sur présentation d’un justificatif
(paiement par carte bancaire ou bulletin d’inscription téléchargeable et paiement par chèque)
Inscription au titre d’une formation :
-Inscription formation médicale continue - médecine libérale) : 50 euros
Bulletin d’inscription à télécharger
Inscription prise en charge par votre employeur au titre de la formation permanente : 150 euros
Bulletin d’inscription à télécharger et dossier à adresser avant le 1er mars 2020 à
UFORCA pour UPJL
Secrétariat général
15 Place Charles Gruet
33000 Bordeaux.
Renseignements :
04 78 96 10 56
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Télécharger l’affiche :
La Fédération des Institutions de Psychanalyse Appliquée - FIPA - est née à Paris le 28 mars 2015, après trois années de work in progress à l’initiative du Directoire de l’Ecole de la Cause Freudienne (ECF) avec la participation de Jacques-Alain Miller. Elle regroupe les Centres psychanalytiques de Consultations et Traitement (CPCT) et les associations cliniques apparentées.
La FIPA est une association française à but non lucratif, selon la loi de 1901, dont le siège est à Paris (1, rue Huysmans) et qui a pour objet de coordonner des institutions cliniques orientées par l’enseignement de Lacan, en France et en Belgique francophone. Elle est administrée par le Directoire de l’ECF qui en est son bureau.
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