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Publié le samedi 1er juin 2024

Soirée clinique du CPCT-Paris

Lectures diagnostiques et directions du traitement au CPCT-Paris

Lundi 24 juin - 21h - Visioconférence

Le 24 juin 2024, le CPCT-Paris organise une soirée clinique avec, comme invitée, Sonia Chiriaco, psychanalyste, membre de l’ECF et de l’AMP.


La psychanalyse s’oriente de ce qui est le plus singulier à chaque sujet, et opère dans la tentative de le cerner au cas par cas. Mais cela ne va pas sans certains principes, qui permettent au clinicien de calculer ses interventions. Un aperçu trop rapide peut émerger à la suite d’une intervention précipitée, provoquant « une étincelle qui peut mettre le feu à toute la plaine [...] allumer chez un sujet l’incendie d’un délire interprétatif généralisé1 », nous avertit Jacques-Alain Miller. C’est pourquoi, cette émergence nécessite d’être sévèrement contrôlée« , les interventions des praticiens »pondérées« et les effets psychanalytiques »dosés aux capacités du sujet à les supporter2 « , poursuit-il. C’est en cela que » le diagnostic comme art3 " en psychanalyse a son importance. Loin d’être un classement automatique, il est élaboré tout en nuance et résulte d’une lecture toujours à remettre sur le métier.

« Les classes sont fondées sur la pratique linguistique de ceux qui ont affaire à la chose en question, elles sont fondées sur la conversation des praticiens4 » poursuit Jacques-Alain Miller. Au CPCT-Paris ces conversations ont lieu dans différents moments du dispositif : le praticien qui va mener le traitement peut discuter avec le consultant qui accueille le patient une première fois, puis lors de groupes d’étude clinique ou encore dans les réunions cliniques mensuelles. Ainsi un m^me cas peut être discuté à plusieurs reprises. Plusieurs hypothèses diagnostiques peuvent surgir. C’est aux creux de ces discussions qu’un détail passé inaperçu peut être saisi et réorienter un traitement, une surprise peut mettre au travail autrement, où quelque chose qui ne se dit pas peut être entendue entre les lignes. La lecture se resserre et se desserre, et ne consiste pas en tant que vérité unique. Cela imprime un certain mouvement au traitement, et permet au praticien d’ajuster ses manœuvres sur fil du cas. C’est ce que nous allons tenter d’appréhender lors de la prochaine soirée clinique du CPCT-Paris.

Andrea Orabona

Notes :
1 Miller J.A., « Vers PIPOL IV », Mental, n°20, Février 2008, p.185-192.
2 Ibid.
3 Miller J.A., « La signature des symptômes », La Cause du désir, n°96, 2017/2, p.117.
4 Ibid., p 113.


Le lundi 24 juin à 21h en visioconférence.

Participation aux frais : 20 €.

Pour s’inscrire et recevoir un lien de connexion, envoyer un mail au CPCT-Paris


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