ANTENNE CLINIQUE
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Publié le mardi 25 août 2015
Antenne clinique – Session 2015-16
Séminaires de l’après-midi
Les participants donnent un ordre de choix préférentiel entre les séminaires suivants :
Après le cours… (groupe A)
Nous proposons à ceux qui débuteraient dans la lecture de Freud et/ou de Lacan un groupe de travail pour éclaircir les principaux concepts auxquels il aura été fait référence lors du séminaire théorique du matin.
Nous partirons des interrogations des participants, puis tenterons au fur et à mesure d’élaborer des réponses. Dans la mesure du possible, des exemples cliniques pourront venir éclairer les points théoriques abordés.
Priorité sera donnée, mais non exclusivement, aux participants des première et seconde années.
Responsable : Jean-Louis Woerlé avec la collaboration de Marie Izard-Delahaye.
Séminaire de lecture de textes
Groupe T : Lire Freud
« C’est à vous d’être lacaniens, moi je suis freudien. » dit Lacan à Caracas en 1980.
Sous l’égide de la formation dessinée par Lacan dans son programme d’enseignement pour son école, et ce dans le cadre du travail de cette année qui prend pour appui le Séminaire, livre X , L’angoisse de Lacan, nous étudierons les références freudiennes de Lacan. « Inhibition, symptôme et angoisse » sera le principal texte autour duquel nous pourrons aborder la problématique de l’angoisse dans son lieu au désir et à la jouissance. Puis nous aborderons le cas du Petit Hans, celui de Dora, enfin de l’Homme aux loups et de la jeune homosexuelle de Freud qui nouent la problématique de l’angoisse à celle du désir et de l’objet.
L’étude de ces textes nous permettra de situer chez Freud la problématique de l’angoisse liée au début de son œuvre à l’orgasme, puis à la castration et à la question de l’amour et de la féminité.
Responsables : Catherine Grosbois et Marie-Claude Sureau.
Séminaires d’élucidation des pratiques
Groupe P1 : « Pouvoir faire quelque chose avec »
A la fin de son enseignement, Lacan affirme : « Avoir (un corps), c’est pouvoir faire quelque chose avec » ; et aussi : « J’ai énoncé maintenant qu’il faut maintenir que l’homme ait un corps, soit qu’il parle avec son corps, autrement dit qu’il parlêtre de nature ».
Comment dans notre clinique, cela se décline-t-il ? Comment nos patients « font-ils » avec ce corps qu’ils ont ? Mais aussi qu’ils peuvent ne pas avoir et par conséquent avec lequel ils n’arrivent pas à faire quelque chose ? Comment rencontre-t-on ce « parler avec son corps » ? Et aussi par quels dispositifs de parole pouvons-nous aider à ce qu’un sujet puisse constituer cet « avoir un corps » ?
Les cas cliniques exposés par les participants pourront décliner ces différents points.
Responsables : Marie-Hélène Doguet-Dziomba et Laurence Morel.
Groupe P2 : Clinique de l’angoisse
La rubrique des troubles anxieux du DSM donne un continuum qui va des phobies à l’attaque de panique en passant par l’état d’anxiété généralisée, le stress post traumatique, etc. Chez l’enfant elle se manifeste dans les cauchemars, les phobies, l’agitation. Toutes ces formes cliniques ne disent rien sur ce qui est en jeu quand l’angoisse surgit.
« L’angoisse est le signe du désir de l’Autre » dit Lacan au début de son Séminaire, livre X, L’angoisse. Elle s’articule au manque et surgit « quand le manque vient à manquer », quand l’objet a fait irruption. Plus loin il proposera cette deuxième formule « L’angoisse est signal du réel ». L’angoisse ne trompe pas, elle désigne ce qui est réel, « ce qui est la jouissance en tant que l’imaginaire et le symbolique ne peuvent que tourner autour » (J.-A. Miller).
Ces formulations nous orienteront dans les cas cliniques présentés.
Responsables : Francine Giorno et Valérie Letellier.
Groupe P3 : Faute, culpabilité ou déni
Face au défaut de l’Autre et à ses propres manquements le sujet assume ou pas d’en être l’agent. Suivant la structure subjective nous verrons se dessiner différentes modalités.
Le sujet prendra la faute sur lui dans la mélancolie, la rejettera sur l’Autre dans la paranoïa, se sentira atteint dans son intégrité et cela pourra susciter des phénomènes de corps dans la schizophrénie, se trouvera aux prises avec les méandres de sa culpabilité dans la névrose, ou se détournera de la prise en compte de l’incomplétude du monde et se positionnera dans une réponse de déni particulièrement dans la perversion.
Nous nous attacherons à étudier ces différentes réponses subjectives au cas par cas exposés par les participants. Cela nous fera entrer dans le champ de l’usage de l’instance du surmoi plus ou moins féroce ou souple suivant les positions et les arrangements propres à chaque parlêtre.
Responsable : Corinne Bognar avec la collaboration de Nathalie Hervé-Diop et de Lydie Lemercier-Gemptel.
Lire, écouter, voir
Groupe V : « A ciel ouvert » – le Courtil, l’invention au quotidien
Nous travaillerons cette année sur le film de Mariana Otero, A ciel ouvert, ainsi que le livre d’entretiens qui l’accompagne. A travers le parcours de quelques enfants, ce « film nous fait vivre et comprendre, de façon sensible et émouvante, d’autres manières de voir le monde », - celles de ces enfants dits « autistes » ou « psychotiques », filmés ici dans le quotidien de leur vie au Courtil. Le livre, quant à lui, composé d’une série d’entretiens, revient sur la création de cette institution pas comme les autres, orientée par l’enseignement de Lacan. Il expose les concepts théoriques qui sous-tendent le travail au Courtil et en décrit le fonctionnement dans le détail. Le film et le livre se veulent complémentaires ; ils constituent un formidable outil de travail pour tous ceux qui se trouvent engagés dans cette pratique clinique.
Nous ferons une lecture pas à pas de cet ouvrage, en prenant appui sur de larges extraits du film, de même que sur les vignettes cliniques issues de la pratique des participants.
Responsables : Jose Luis Garcia Castellano et Eric Guillot, avec la collaboration de Marie-Hélène Pottier.
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