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Publié le mercredi 1er septembre 2010

Antenne clinique — Session 2010-11

Séminaires de l’après-midi


Les participants ont le choix entre le séminaire Après le cours..., un des trois séminaires d’Élucidation des pratiques
et un séminaire de Lecture de textes

Après le cours… (groupe D)

Nous proposons, à ceux qui ne feraient que débuter dans la lecture de Freud et/ou de Lacan, un groupe pour éclaircir les principaux concepts auxquels il aura été fait référence lors du cours théorique du matin.
Partant des interrogations des participants, nous essayerons d’apporter des éléments qui aident à la compréhension et des suggestions de lectures qui permettent d’avancer dans la mise au travail théorique.
Priorité sera donnée, mais non exclusivement, aux participants des premières et deuxièmes années.

Responsables : Marie-Claude Sureau et Jean-Louis Woerlé.

Séminaire d’élucidation des pratiques

Groupe E :
Le sujet en conversation avec son corps

Toute sa vie durant le sujet parlant entrera en conversation avec le corps dont il est doté, quant à ses évènements de corps qui induiront des pensées et réciproquement des évènements de vie et des pensées, des signifiants dits ou entendus qui auront des effets sur le corps. Le corps est nommé, imaginé et il est aussi un organisme qui évolue constamment, il est le lieu d’un nouage symbolique, imaginaire, réel.
Les maux se disent en mots et les pensées peuvent participer à panser les blessures du corps.
L’approche par la psychanalyse fait le pari que les signifiants énoncés, retrouvés, débusqués, inventés auront un impact sur les symptômes corporels quelque soit la structure du sujet. Les symptômes hystériques ou obsessionnels dévoileront le message inconscient qu’ils recèlent ; l’agitation, le morcellement ou la pétrification du corps de la personne psychotique pourront trouver leur apaisement par une nomination relevant du « bien dire ». Les aléas rencontrés par l’organisme vont inciter le sujet à remanier son schéma corporel, ses habitudes de jouissance, sa présentation à autrui, même si l’inconscient n’a pas d’âge les
modifications du corps au fil de la vie induiront des mutations subjectives « obligées ».
Nous étudierons à travers les cas apportés par les participants cet aller et retour permanent qui va de l’élaboration signifiante réalisée par un sujet à la traduction de ses éprouvés corporels relevant de chacun des trois registres : réel, symbolique, imaginaire.

Responsables : Corinne Bognar et Raymonde Jdanoff.

Groupe F : Comment le symptôme prend corps dans la rencontre psychanalytique ?

Freud a inventé la psychanalyse en écoutant les hystériques malades de leur corps. Les phénomènes corporels témoignaient d’une émancipation d’un organe qui n’obéissait plus aux lois habituelles de l’anatomie. C’est en permettant, par la parole, leur déchiffrage qu’il a donné à ces phénomènes la dimension du symptôme, pas sans la mise en place du transfert.

Lacan a mis l’accent sur la face signifiante du symptôme, puis sur l’effet du signifiant sur le corps. Le signifiant affecte le corps et Lacan va jusqu’à faire de l’incidence de la langue l’événement fondamental de corps. Il fait alors du symptôme un événement de corps.
La clinique est riche de troubles qui touchent au corps : des troubles alimentaires à l’hypocondrie délirante, de l’énurésie de l’enfant aux scarifications de l’adolescent, sans oublier l’angoisse, affect majeur et son cortège de manifestations corporelles. Comment passer du trouble au symptôme et permettre son déchiffrage en se faisant le partenaire du sujet ? Comment la jouissance qui agite un parlêtre va-t-elle prendre corps dans la rencontre psychanalytique ? Quelle sera sa nouvelle consistance ? Quel sera son destin ?

Responsables : Marie-Hélène Doguet-Dziomba et Francine Giorno.

Groupe G :
De la narration à la construction de cas

L’histoire d’une vie est toujours passionnante. Doit-on s’en offusquer ? Nullement. Mais on doit admettre que cet intérêt est insuffisant pour assurer une transmission dans notre champ professionnel. Que faire de la narration d’une page de vie ? Rien d’autre qu’un usage privé réfractaire à toute transmission. Muette sur la théorie, la narration d’une vie n’est pas moins muette sur l’orientation à suivre pour la prise en charge d’une autre vie. Or, pour éclairer notre pratique, il faut réussir une transmission, la chose n’est possible qu’à condition de préférer la construction du cas à sa narration, ce qui implique de parvenir à construire un lien
logique entre l’histoire et le symptôme.

Responsables : Eric Blumel et José Luis Garcia Castellano.

Séminaire de lecture de textes

Groupe H :
« Biologie lacanienne et événement de corps »* de
Jacques-Alain Miller

Lacan soulignait, en 1955, que le concept de la vie restait dans son essence complètement impénétrable. Cinquante ans après, remarque J.-A. Miller, malgré la découverte de la structure de l’ADN et les progrès de la biologie, cette constatation est toujours d’actualité. Nous ne savons pas comment rendre compte du phénomène de la vie.

Ce que nous savons seulement, dit Lacan, c’est que la vie est la condition de la jouissance ; ou plus exactement, que la jouissance est impensable sans le corps vivant. Le corps vivant est la condition de la jouissance.

D’où une série de questions : qu’est-ce que veut dire avoir un corps ? Quelle est l’incidence du langage sur sa constitution ? En quoi la jouissance est-elle un affect du corps ?

Ces questions seront l’occasion d’étudier, à partir du texte de J.-A. Miller, la relecture opérée par Lacan de la théorie freudienne des pulsions. Nous aborderons ensuite la question du symptôme, en tant qu’« événement de corps », dont le témoignage nous est donné dans les différentes structures cliniques.

* Miller J.-A., « Biologie lacanienne et événement de corps », La Cause freudienne, n°44, 2000, Navarin Seuil, p. 7-59.

Responsables : Eric Guillot et Valérie Pera-Guillot.

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