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Publié le mercredi 31 juillet 2013

Antenne clinique — Session 2013-14

Séminaires de l’après-midi


Les participants donnent un ordre de choix préférentiel entre les séminaires suivants :


Après le cours… (groupe A)

Nous proposons, à ceux qui ne feraient que débuter dans la lecture de Freud et/ou de Lacan, un groupe pour éclaircir les principaux concepts auxquels il aura été fait référence lors du séminaire théorique du matin.
Nous partirons des interrogations des participants, puis nous tenterons au fur et à mesure d’élaborer des réponses. Dans la mesure du possible, des exemples cliniques pourront venir éclairer les points théoriques abordés.
Priorité sera donnée, mais non exclusivement, aux participants des première et seconde années.

Responsable : Jean-Louis Woerlé.


Séminaire de lecture de textes


Groupe T : Freud, le désir et la science

Dès la Science des rêves, Freud met l’accent sur le désir : le rêve est présenté comme une réalisation de désir. Cette interprétation du rêve est la science de la psychanalyse.
La question du désir traverse toute l’œuvre de Freud. L’homme qui rêve est bientôt relié à celui qui rate dans La psychopathologie de la vie quotidienne ou à celui qui rit dans Le mot d’esprit et ses rapports avec l’inconscient. L’inconscient s’interprète car il laisse s’exprimer un désir au travers des ratés, des rêves, du rire. Bientôt le symptôme rejoint cette liste.
Même la seconde topique ne bouleverse pas la base : le symptôme est toujours l’expression d’un désir inconscient que l’interprétation doit aider à venir au jour.
La technique de l’interprétation passe par la possibilité de faire surgir le désir comme ayant été inconscient. C’est cette possibilité et ses conditions qui s’avéreront variables avec l’évolution de la société qui fonde la possibilité de la psychanalyse.
Nous proposons de lire quelques textes de Freud autour de cette question du désir à l’époque de la science. Nous choisirons des textes commentés par Lacan dans ses séminaires, mais aussi quelques articles éclairants sur la question de l’interprétation comme celle de la divergence de l’objet.

Responsables : Catherine Grosbois et Valérie Pera-Guillot.


Séminaires d’élucidation des pratiques


Groupe P1 : Le désir du thérapeute et la logique du cas

Nous poursuivrons cette année notre fil de l’implication du thérapeute en interrogeant le désir en jeu tant du côté du patient que de celui qui l’écoute.
Dans la clinique, le « Que veux-tu ? » se présente souvent comme une question que le sujet adresse à l’Autre. Le désir de l’Autre peut apparaître comme une énigme ou, comme souvent dans la clinique de la psychose, comme une volonté de jouissance, comme quelque chose qui vise le sujet. Mais le « Que veux-tu ? » est aussi une question que celui qui reçoit le patient doit se poser à lui-même. Avec quel désir travaillons-nous ?
Nous mettrons ces questions au travail tout en nous attachant à extraire la logique de chaque cas comme nous le proposait Esthela Solano lors de la Conversation clinique du 14 juin 2013.

Responsables : Marie-Hélène Doguet-Dziomba et Francine Giorno.


Groupe P2 : Les symptômes entre désir et jouissance

« Un sujet peut vouloir se débarrasser de ses symptômes [qui] sont le lieu même où il trouve sa jouissance1 ».
Nous continuerons le travail commencé l’an dernier dans des cas de symptômes dits addictifs. Nous partirons de ce qui fait souffrir pour aller vers la mise en forme du symptôme au cours des entretiens.
Pour beaucoup de « parlêtres » la nécessité du symptôme est cruciale : un sujet anorexique, toxicomane, boulimique, alcoolique, se fait nommer par ses symptômes et donc l’en débarrasser peut mener au pire.
Quelle est la place ensuite du sinthôme2 ? Des symptômes au sinthôme, comment accompagner un « parlêtre » dans la construction d’un sinthôme qui lui permet un nouage ? Il s’agira donc de construire chaque cas pour mettre en évidence ce qui en fait la singularité.

1. Jacques Lacan, Le Séminaire, Livre VI, Le désir et son interprétation, Seuil, Paris.
2. Le Séminaire, Livre XXIII, Le Sinthome, Seuil, Paris.

Responsables : Corinne Bognar et Marie-Claude Sureau.


Groupe P3 : Clinique de l’objet

La famille ne s’organise plus autour de l’idéal, mais se règle selon l’objet. Notre civilisation est devenue celle de l’addiction, celle du règne de « l’objet tyran », du tout-pour-la-satisfaction. Boucher le manque étouffe ce qui voudrait se dire. Comment déranger la stratégie, le mode de jouir, où le sujet est pris. Comment un psychanalyste parvient-il, grâce au transfert, à « faire de la jouissance une fonction1 », selon la formule de Jacques-Alain Miller ? Comment permet-il au sujet de « retrouver son essence réelle comme manque-à-jouir2 » et de remettre en route son désir3 ?
Nous partirons des cas cliniques proposés par les participants, en privilégiant ce qui, dans l’énonciation même du praticien, aura permis d’orienter le traitement et à l’occasion de produire des effets repérables sur la souffrance des symptômes, sur la jouissance du corps et sur la position du sujet dans le lien social.

1. Miller J.-A., « Illuminations profanes », L’orientation lacanienne III-8, 8 mars 2006, inédit.
Miller J.-A., AMP 2008, « Les objets a dans l’expérience analytique », Lettre mensuelle, n° 252.
2. Jacques Lacan, Le Séminaire, Livre XVI, D’un Autre à l’autre, p. 322, Seuil, Paris.
3. Extraits de « L’enfant et ses objets », La petite Girafe N° 28, oct. 2008.

Responsables : José Luis Garcia Castellano et Eric Guillot.

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