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Publié le lundi 12 août 2019

Antenne clinique – Session 2019-20

Séminaires de l’après-midi

(Le vendredi de 15h15 à 16h45)

Les participants donnent un ordre de choix préférentiel entre les séminaires suivants, qui se dérouleront le vendredi de 15h15 à 16h45 :


Après le cours… (groupe A)

Le séminaire « Après le cours » propose d’éclairer quelques concepts théoriques à partir des questions, des interrogations des participants suscitées par le séminaire théorique du matin. Ces points obscurs pourront aussi être, dans la mesure du possible, cernés par des vignettes cliniques.

Destiné en priorité, mais non exclusivement, aux participants de première et seconde année, ce groupe permet d’accompagner les participants débutants dans leurs premiers pas dans l’orientation lacanienne.

Responsables : Marie Izard-Delahaye, Valérie Pera Guillot, Jean-Louis Woerlé



Séminaires de lecture de textes

« Propos sur la causalité psychique » (groupe T1)

« Propos sur la causalité psychique », rédigé par Jacques Lacan en 1946, est un texte fondamental. Lacan y perçoit déjà le risque pour la psychiatrie de chercher la cause de la folie dans la neurologie. Selon lui, la folie s’approche en questionnant l’être, la vérité et le rapport au langage. En cela, il s’oppose à la théorie de « l’organo-dynamisme » de son confrère, le psychiatre Henri Ey.
Au moment où le tout-neurobiologique envahit notre monde, cet écrit de Jacques Lacan est d’une grande actualité.

Responsables : José Luis Garcia Castellano, Eric Guillot


« Sur la psychogenèse d’un cas d’homosexualité féminine », le cas dit « La jeune homosexuelle » (groupe T2)

Nous étudierons cette année le texte de Freud sur le cas clinique dit « La jeune homosexuelle ». Cette jeune fille en crise est adressée à Freud par son père car elle a fait un passage à l’acte en se jetant d’un pont. Nous lirons aussi les commentaires de ce cas dans la littérature analytique, en particulier ceux faits par Lacan et ceux faits par Jacques-Alain Miller dans son cours. Ces lectures résonneront avec la problématique des crises à l’adolescence.

Responsables : Catherine Grosbois, Marie-Claude Sureau.



Séminaires d’élucidation des pratiques

Cas d’urgence (groupe P1)

Comment l’urgence de la vie, l’expérience de la parole et la satisfaction peuvent-ils trouver à s’articuler (ou pas) dans chaque cas de la pratique ?
Voilà ce qu’il s’agira de mettre au travail cette année dans la construction des « cas d’urgence ».

Responsables : Fabrice Bourlez, Marie-Hélène Doguet-Dziomba


Moments de crises : traumatisme – angoisse (groupe P2)

« Il y a crise au sens psychanalytique, quand le discours, les mots, les chiffres, les rites, la routine, tout l’appareil symbolique, s’avèrent soudain impuissants à tempérer un réel qui n’en fait qu’à sa tête. Une crise, c’est le réel déchaîné, impossible à maîtriser1. »
À partir des cas exposés par les participants, nous tenterons de cerner en quoi cette définition de J-.A. Miller éclaire notre clinique des sujets percutés par le traumatisme ou envahis par l’angoisse.
Nous nous attacherons à déployer au singulier les inventions, réponses symptomatiques des sujets suite à ces moments de dénouage, de désarrimage du symbolique, à ce moment de bascule propre à la crise.

1 Miller J.-A., « Une crise, c’est le réel déchaîné », Marianne, 11 octobre 2008.

Responsable : Francine Giorno
Co-responsable : Valérie Letellier


Crise et adolescence aujourd’hui (groupe P3)

L’époque actuelle croit, par la connexion internet, fournir des réponses immédiates au trou dans le savoir via la production de tutoriels prêts à être utilisés par tous et sur toute la planète. L’adolescent toujours connecté semble ainsi s’affranchir du manque et confond désir et consommation. Il a son petit appareil dans sa poche.
Parents et entourage sont en déroute au vu de leur adolescent partagé entre d’une part une recherche d’une construction singulière et d’autre part une identification impérieuse au groupe, mise en œuvre d’un surmoi féroce via le dictat de l’image et des commentaires des pairs.
Les réseaux sociaux sont-ils une solution inédite à la périlleuse rencontre avec la sexualité, résolvant d’un clic magique toute l’épopée de la trouvaille d’un partenaire ?!
Nous tenterons cette année d’explorer cette crise au travers des cas exposés.

Responsable : Corinne Bognar
Co-responsable : Nathalie Hervé-Diop

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