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Publié le mardi 28 mai 2019
Université Populaire Jacques-Lacan
IRONIK ! – mai 2019
Le bulletin Uforca numéro spécial #2
En ce moi de mai, Ironik ! propose à ses lecteurs un numéro spécial en direction du prochain colloque Uforca.
Dans la conférence qui ouvre ce dossier, Laura Sokolowsky revient à la racine du singulier dispositif de parole inventé par Freud pour traiter des sujets qui souffraient de leur corps ou de leur pensée. Bientôt confrontés à la part d’incurabilité du symptôme, nombreux furent ses élèves qui se détournèrent de l’association libre et de l’interprétation pour se centrer sur des préoccupations techniques – analyse du contre-transfert, des défenses et résistances – avant que Lacan ne remette les fonctions de la parole et de l’interprétation au centre du dispositif analytique. Mais la suite de son enseignement viendra interroger le statut de « ce qui parle dans la parole1 ». Car « que peut-on bien faire de l’interprétation lorsqu’il s’agit de l’apparole ? lorsque c’est la jouissance qui parle2 ? »
Dans sa conférence, Patricia Bosquin-Caroz s’attarde ainsi sur le moment charnière du Séminaire XI où Lacan tente d’articuler ces deux ordres hétérogènes que sont le langage et le corps pulsionnel3. Si là où ça parle, ça jouit, l’interprétation analytique se doit donc d’introduire l’impossible4. Le transfert est dès lors « la mise en acte de la réalité sexuelle de l’inconscient, dans la mesure où l’analyse est le non-rapport sexuel mis en scène5 ».
Enfin, partant aussi de ce que la parole analysante est une « parole jouissante6 », Pierre Malengreau s’attache dans son texte à élucider pourquoi l’opération de dépossession du sens joui qui se produit au cours d’une analyse entraîne en retour un « indéniable bénéfice de jouissance7 », une satisfaction qui touche au corps. Pourrait-on aller jusqu’à dire que le signifiant, par sa matérialité, produit notre corps8 ?
Autant de questions qui seront bientôt discutées lors du Colloque Uforca à venir.
Heureux soient les inscrits !
Alice Delarue
Notes :
1 Sokolowsky L., « Ce que parler veut dire », Ironik !, numéro spécial #2, mai 2019.
2 Miller J.-A., « Le monologue de l’apparole », La Cause freudienne, n° 34, octobre 1996, p. 15.
3 Cf. Bosquin-Caroz P., « Vers l’inconscient réel », Ironik !, numéro spécial #2, op. cit.
4 Miller J.-A., « Le monologue de l’apparole », op. cit., p. 17.
5 Miller J.-A., « Come iniziano le analisi », La Cause freudienne, n° 29, février 1995, p. 15.
6 Miller J.-A., « L’économie de la jouissance », La Cause freudienne, n° 77, mars 2011, p. 155.
7 Malengreau P., « Parole analysante, parole jouissante », Ironik !, numéro spécial #2, op. cit.
8 Cf. ibid.
Accéder directement à IRONIK ! spécial #2 et son contenu
ATTENTION : les inscriptions au Colloque UFORCA « La parole et le corps » qui aura lieu le samedi 15 juin, sont closes.
Ce que parler veut dire
Laura Sokolowsky ,Invitée de la Section clinique de Clermont-Ferrand
Il existe une ligne de partage entre la psychanalyse et ce qu’elle n’est pas. C’est en renonçant aux pouvoirs que son autorité de médecin lui conférait que Freud inventa un dispositif singulier de parole. Il décrivit ce dispositif dans son texte sur l’analyse profane rédigé en 1926 de la façon suivante : « Il ne se passe entre eux rien d’autre que ceci : ils parlent ensemble. L’analyste n’utilise aucun instrument, pas même pour l’examen, il ne prescrit pas davantage de médicaments […] L’analyste convoque le patient à une certaine heure de la journée, le laisse parler, l’entend, puis lui parle et le laisse écouter »... Lire la suite »
Vers l’inconscient réel
Patricia Bosquin-Caroz, Invitée de la Section clinique de Rennes
Dans le texte de Jacques Lacan « Préface à l’édition anglaise du Séminaire XI », que Jacques-Alain Miller a dénommé « L’esp d’un laps », on assiste, fait patent, à la disparition de l’algorithme du transfert comme mise en fonction du sujet supposé savoir, ainsi qu’à la dévalorisation de la production de savoir en place de vérité – celui qui se déploie en analyse sous transfert... Lire la suite »
Parole analysante, parole jouissante
Pierre Malengreau, Section clinique de Bruxelles
« La poésie, c’est un usage du signifiant à des fins de jouissance ». Cette définition de la poésie avancée par Jacques-Alain Miller éclaire d’une manière inédite l’articulation de la langue et du corps. Le contexte dans lequel apparaît cette définition est précis. J.-A. Miller interroge ce qu’il en est de la jouissance de celui qui parle dans la séance analytique... Lire la suite »
ECHOS DES LIVRES
Traduire les résonances du signifiant
Sébastien Dauguet
Philippe Lacadée, dans son livre François Augiéras : L’Homme solitaire et la voie du réel, nous invite à nous dégager de toute tentation de résoudre le mystère Augiéras, homme énigmatique s’il en était, et à suivre les signifiants déposés sous formes de chaînes et de nœuds dans son œuvre pour éclairer son parcours littéraire et pictural et en extraire un savoir sur le « corps parlant »... Lire la suite »
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