Accueil > ACF-NORMANDIE > Esquisse de juin

Recherche

Par activités


Publié le dimanche 26 mai 2019

L’Edito de la déléguée régionale de l’ACF-Normandie

Esquisse de juin

Juin 2019








Avant l’été le mois de juin nous tient en éveil !

Le 3 juin, la journée Les énigmes de la douleur : comment entendre ces souffrances qui échappent ne manquera pas de nous projeter déjà dans le thème de la journée UFORCA : La parole et le corps.



Pour préparer PIPOL9 L’inconscient et le cerveau : rien en commun et notre soirée du 12 Juin, en direction de ces journées : Le parlêtre est il réductible au neuro réel ?, je vous invite à lire ou relire notre bulletin Letterina N°39 La psychanalyse face aux déviations de la science au sous titre « maintenir ouverte l’énigme de la folie ». Ce numéro de 2005 est d’une grande actualité ! Il y a près de 15 ans déjà que les psychanalystes d’orientation lacanienne travaillent sur ces questions fondamentales. Chaque article est éclairant, suivons-en le fil grâce au liminaire limpide d’Eric Guillot qui souligne : « C ‘est en effet sur le terrain parcouru par le discours de la science que la psychanalyse est née, en accueillant cette part du sujet que la science rejette. […] Ce lien avec la science n’implique pas cependant qu’elle n’ait à mener un combat avec la science, en particulier avec ses déviations scientistes, notamment lorsque ces dernières parient sur « la naissance d’une éventuelle biologie de l’esprit » pour se débarrasser de ce que J.P. Changeux appelle les « mythologies freudiennes » »
Dès lors comment lutter contre l’imposture scientifique ?
Marie-Hélène Doguet-Dziomba propose « de maintenir dans la civilisation l’énigme de la folie parce que cette énigme porte à son comble la question de la subjectivité ».
Puis l’article de Guy Trobas pointe le niveau auquel se joue l’exclusion du sujet. Il fait référence à nouveau à Changeux prenant l’exemple de l’angoisse : « Pour lui, soigner c’est abolir la source de l’angoisse. L’utilisation du terme source est cruciale c’est là que se fait le tour de passe-passe, car il considère que la source neuronique c’est la cause [...]. Il soutient que la cause de l’angoisse est ce qui peut se lire ou ce qui se lira par imagerie cérébrale, au moment où le sujet est angoissé, au niveau des neurones concernés. L’effet de signification l’effet de sujet donc, dans la connectivité est évacué. La cause devient source… d’espoirs tellement plus simples ! ».

Nous vous attendons nombreux à cette soirée où plusieurs voix se feront entendre.

Ne manquez pas les rendez vous fixés par les membres de l’ACF-Normandie qui sont à l’initiative de nombreuses activités psychanalytiques que vous trouverez dans l’agenda, en particulier une soirée cinéma Bohemian Rhapsody le 6 juin à Louviers.


JPEG Mais aussi le séminaire Alpha plus Bêta, Janus-Lacan pour tous pour sa dernière séance de l’année, le 26 Juin.





Nous nous retrouverons en septembre, déjà tournés vers les J49 Femmes en Psychanalyse, Zoé Verhamme est déjà sur le pont pour explorer le thème de ces journées.


Marie Izard-Delahaye, déléguée régionale.

Revenir à L’ACF-Normandie » ou à l’Accueil du site ».
Accéder à l’Agenda ».