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Publié le mercredi 25 avril 2018

Université Populaire Jacques-Lacan

IRONIK ! – avril 2018

Le bulletin Uforca numéro 30


Méduse, Rubens, 1618



Le trauma, comme un cristal

Dans ce numéro d’Ironik !, vous aurez le plaisir de lire l’introduction au thème du prochain colloque Uforca, « Moments traumatiques1 ». Gil Caroz y déplie comment la psychanalyse, avec Freud et Lacan, a fait passer le trauma du registre de la contingence à celui de la nécessité. Le parlêtre est, de structure, traumatisé par l’impossible union de l’inconscient et de la pulsion. Reste à savoir la manière dont des événements traumatiques s’articulent avec la structure tout en se cristallisant le plus singulièrement, ce qui ne peut se démontrer qu’au cas par cas.

Jacques-Alain Miller nous indique comment Lacan, dans son Séminaire sur l’angoisse, a cherché à cerner l’objet en cause dans cet affect avec « un style anatomique, une dissection prudente de la référence, [...] un traitement de l’objet comme un cristal, qui jette des feux, qui éblouit, qu’il faut traiter avec un style diamantaire, avec des petites pincettes2 ». L’abord du trauma, parce que celui-ci touche spécialement à la faille entre symbolique et réel, en appelle à la plus grande précision clinique. Gil Caroz fait ainsi miroiter finement, dans trois exemples, différentes facettes du moment traumatique.

Ce sera précisément l’objet des textes qui seront discutés point par point lors du colloque Uforca, travaux que les heureux inscrits recevront bientôt. C’est le moment de les rejoindre !

Ironikement vôtre,

Alice Delarue

Note :
1 Le colloque Uforca
se tiendra à Paris, à la Maison de la Mutualité, le 9 juin 2018.
2 Miller J.-A., « Introduction à la lecture du Séminaire de L’angoisse de Jacques Lacan », La Cause freudienne, n° 58, 2004, p. 80.

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Moments traumatiques<br>
Introduction au Colloque Uforca 2018

Très tôt, Freud a déclaré auprès de Fliess qu’il ne croyait plus à sa Neurotica, c’est-à-dire à la réalité de l’événement de séduction qui serait la cause de l’hystérie. Ceci n’objecte pas aux cas d’abus réel, mais la théorie du fantasme nous invite à considérer que réel ou pas, l’événement traumatique passe par la moulinette du sujet en tant qu’être de langage. Par ailleurs, une fois arrivé à la conclusion que c’est l’effraction de la sexualité comme telle qui est traumatique, Freud nous arrache à l’idée que le trauma est un accident fâcheux qu’on devrait pouvoir éviter. Lire la suite »

Gil Caroz

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