Publié le mercredi 28 février 2018

L’Edito de la déléguée régionale de l’ACF-Normandie

Esquisse de mars

Mars 2018

Ce mois de mars est riche en événements ! Mais revenons d’abord sur deux journées :

Questions d’Ecole, qui a eu lieu le 3 février et dont vous trouverez un écho éclairant de Marie-Claude Sureau. Nous avons pu entendre le premier témoignage de passe de Clotilde Leguil puis cette journée a interrogé les effets politiques de la formation, éveil, acte et action. Nous avons appris sur la « subjectivité de notre époque ». C’est à partir de ce qui a fait « trou » pour l’ECF que l’Ecole s’est mise en route. (Trauma des événements des attentats, annulation des journées de 2015) Nous sommes au temps de l’analyse des « conséquences des conséquences » des engagements politiques, situés dans le registre de l’acte.

Le 10 février, le colloque « Accueillir ce qui cloche. Le pari de la psychanalyse » nous a fait entendre la façon dont les professionnels orientés par la psychanalyse font de la « clocherie » le point à partir duquel des inventions sont à soutenir.

En mars, je vous invite à venir découvrir Alpha plus Bêta, une des deux composantes du nouveau séminaire Janus « Lacan pour tous ». Le titre de la première séance, « De la clinique au concept et retour » nous promet une belle soirée le mercredi 28 mars.
Le séminaire interne continue quant à lui ses travaux, avec une prochaine séance le 14 Avril.

L’ACF-Normandie a diffusé largement autour de trois moments importants

Le 10 mars à Paris, la première journée du CERA, Centre d’étude et de recherche sur l’autisme. Autisme et parentalité, tel est le thème de cette journée. L’authenticité du savoir des parents sera au cœur de ce travail. Indispensables partenaires, ils nous apprennent la manière dont ils accueillent leur enfant et plus précisément sa différence. L’orientation psychanalytique, misant sur le précieux de l’expérience de la parole, permettra d’explorer les conditions de l’accueil de l’enfant autiste. A l’heure du 4^e plan autisme, clinique, éthique et politique seront nos balises.

Le 17 mars à Rennes, la journée de FIPA sur les paradoxes de la demande, qui s’adresse « à tous les amis de la psychanalyse et du désir. Cette journée sur les paradoxes de la demande doit ouvrir sur le souffle d’un désir. Là où le moi et le surmoi poussent à répondre à la demande du Maitre, ces praticiens orientés par la psychanalyse tentent plutôt de rattacher le sujet à son propre désir¹ ».

Le 24 mars, nous commencerons à nous mettre en route pour Barcelone, avec un après-midi à Rouen de préparation du congrès de l’AMP. Les interventions de nos collègues illustreront comment le désir de l’analyste et le transfert sont les leviers nécessaires à une clinique des inventions sinthomatiques.

Puis encore...

Le 15 mars au théâtre de la Foudre, la soirée ARTS-Connexion - Théâtre et psychanalyse, à ne pas manquer. La pièce, L’Eveil du Printemps, d’après Franck Wedekind, sera suivie d’une conversation en présence de Christine Page, Professeur des Universités en études théâtrales et Armel Roussel, Metteur en scène.

Marie Izard-Delahaye, Déléguée Régionale.

Notes :
¹ Gil Caroz, Trois demandes à Gil Caroz, Président de la FIPA.

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