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Publié le jeudi 7 septembre 2017

Antenne clinique – Session 2017-18

Séminaires de l’après-midi


Les participants donnent un ordre de choix préférentiel entre les séminaires suivants :


Après le cours… (groupe A)

Le séminaire « Après le cours » propose d’éclairer quelques concepts théoriques à partir des questions, des interrogations des participants suscitées par le séminaire théorique du matin. Ces points obscurs pourront aussi être, dans la mesure du possible, cernés par quelques vignettes cliniques.

Destiné en priorité, mais non exclusivement, aux participants de première et seconde année, ce groupe permet d’accompagner les participants débutants dans leurs premiers pas dans l’orientation lacanienne.

Responsable : Jean-Louis Woerlé. Coresponsable : Marie Izard-Delahaye


Séminaires d’élucidation des pratiques


Groupe P1 : Clinique contemporaine et pragmatique analytique

Lacan, dans le début de son enseignement et son « retour à Freud », a construit un répartitoire clinique solide opposant la névrose et la psychose autour d’une relecture de l’Œdipe, de la castration et de leurs forclusions ou non. La clinique contemporaine rebat les cartes d’un tel répartitoire.

L’éclairage de J-A Miller a montré comment Lacan, à la fin de son enseignement, optait pour une voie plus subtile à travers un continuum clinique, dès lors que la théorie ne met plus l’accent central sur l’Œdipe freudien. S’est alors ouvert, notamment par le biais de la catégorie de « psychose ordinaire », la voie pour une pragmatique analytique s’appuyant sur le cas par cas, travaillant à partir de la jouissance et du sinthome de chacun. En découle une place particulière pour l’analyste dans le maniement du transfert. Les cas présentés permettront d’interroger cette place et les actes posés dans ce cadre.

Responsables : Fabrice Bourlez et Marie-Hélène Doguet-Dziomba.


Groupe P2 : La psychose ordinaire : vers une clinique de la continuité ?

Le terme de psychose ordinaire a été inventé et introduit dans notre champ par J-A Miller en 1998 à l’occasion de l’une des rencontres annuelles des Sections cliniques francophones. La psychose ordinaire n’est pas une catégorie de Lacan mais une catégorie lacanienne extraite de la fin de son enseignement. Elle n’a pas de définition rigide.

Dans l’histoire de la psychanalyse, on s’est plutôt intéressé à la psychose extraordinaire dont Schreber est le principal exemple. Alors qu’il y a des psychotiques plus modestes qui peuvent se fondre dans une sorte de moyenne. D’autres terminologies peuvent en rendre compte : la psychose compensée, la psychose supplémentée, la psychose non déclenchée, la psychose médiquée, la psychose en thérapie, la psychose en analyse, la psychose qui évolue, la psychose sinthomée1.

Donc ce terme de psychose ordinaire est proposé en opposition à la psychose extraordinaire du type Schreber et vient nommer une clinique qu’il
va s’agir de préciser. J-A Miller a été guidé par la nécessité d’esquiver la rigidité d’une clinique binaire névrose-psychose.

C’est à partir des cas qui seront présentés que nous pourrons affiner cette clinique, en explorant son différentiel d’avec la névrose.

Note :
1 La psychose ordinaire – La convention d’Antibes, Agalma, La Paon, 1999, p. 230.

Responsable : Francine Giorno. Coresponsable : Valérie Letellier.


Groupe P3 : Suivre les points d’ancrage du sujet, c’est l’enjeu de la clinique

Partir des trouvailles des sujets, rechercher les éléments signifiants qui ordonnent leur cadre de vie et ensuite dérouler une broderie signifiante enrichie pour exister dans le monde, c’est cela la démarche analytique auprès des personnes extra-ordinaires non référées à la norme-mâle ou norme phallique.

Nous allons nous atteler à dégager au cas par cas les points d’arrimage signifiants élus par chaque sujet. Il s’agit aussi de traduire en signifiants les points de butée du réel et les phénomènes de corps auxquels ils sont confrontés. Ce travail produit des signifiants inédits, mots de passe pour aller à la rencontre d’autrui, émergence d’une conversation vivante afin de s’écarter des zones de jouissance.

Responsable : Corinne Bognar. Coresponsable : Nathalie Hervé-Diop.


Séminaires de lecture de textes


Groupe T1 : « D’une question préliminaire à tout traitement possible de la psychose »

Ce texte constitue une référence majeure pour tous ceux qui sont « concernés par la question que pose l’existence du fou »1. D’une remarquable densité – réalisant un condensé des deux premiers tiers du Séminaire, livre III, que Lacan a consacré aux psychoses – ce texte invite à une lecture collective, à la recherche de ses multiples références. Cette lecture constitue aussi une entrée dans l’enseignement de Lacan. Nous vous la proposons comme un exercice de gay savoir.

Note :
1 Lacan J., « D’une question préliminaire à tout traitement possible de la psychose », Ecrits, Paris, Seuil, 1966, p. 532.

Responsables : José Luis Garcia Castellano et Eric Guillot


Groupe T2 : La psychose ordinaire

Nous explorerons la notion de psychose ordinaire telle que J-A Miller la distingue de la psychose extraordinaire et de la névrose. Pour suivre son cheminement nous lirons sa conférence « Effet retour sur la psychose ordinaire » publiée dans Quarto n° 94-95.Ce texte nous conduira à relire le cas Schreber de Freud puis à explorer les questions de la métaphore paternelle et de la forclusion du Nom-du-Père dans les séminaires de Lacan. Ces lectures devraient nous mener jusqu’à la Convention d’Antibes sur la psychose ordinaire. Nous répartirons le travail de lecture des textes entre les participants dès la première journée de l’Antenne.

Responsables : Catherine Grosbois et Marie-Claude Sureau.

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