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Publié le lundi 24 août 2015

ACF-Normandie 2015-16

Matinée des cartels - Les effets du point d’interrogation - Comment un savoir advient-il en cartel ?

Samedi 12 septembre 2015 - 10h15 - Rouen

Pour écouter ou réécouter la conférence donnée par Franck Rollier, délégué aux Cartels de l’ECF, lors de la matinée des cartels, cliquez sur le poste...

<big><center>Matinée des cartels</center></big>

<big><center>Les effets du effets du point d'interrogation</center></big>

<big><center>Comment un savoir advient-il en cartel ?</center></big>

Vous êtes invité à la Matinée des Cartels le samedi 12 septembre. Le cartel est une formule inventée par Jacques Lacan pour travailler à plusieurs une question particulière autour de ce qu’on ne sait pas mais qu’on voudrait savoir.
A qui s’adresse le cartel ? A celle et celui qui, « piqué » par la psychanalyse, se questionne sur sa clinique, son travail, un concept, bref toute chose dont il pense que des réponses peuvent être travaillées, trouvées, dans le champ analytique.

Petit groupe léger où chacun y amène son point d’interrogation, le cartel permet que l’on y mette en forme sa question pour pouvoir la traiter. Dans un cartel, l’élaboration est « trans » elle traverse les participants, chacun peut se nourrir de ce qui surgit du collègue et chacun peut nourrir la réflexion des autres. Il y a autant de « styles » de cartels que de cartellisants. Comme tout organe le cartel se définit par ce que l’on en fait, comment on l’habite. Quel prédicat convient au cartel ? : « scilicet », « tu peux savoir ».

Si le lien qui s’établit dans un cartel tourne autour d’un « tu peux savoir », le cartel est marqué d’origine par « ce qui ne s’épuise pas dans le savoir1 », quelque chose que Jacques Lacan désignait de la lettre a. « Ce qui ne s’épuise pas dans le savoir », qui se répète lorsqu’on en fait l’épreuve est ce qui permet le désir, en est la cause. Il s’agit ici d’une tension auquel répond la structure du cartel avec la fonction plus-une, celle de la plus-une personne. « Leader pauvre » comme l’appelle Jacques-Alain Miller, le plus-un ne cherche pas à boucher le trou – ce qui ne s’épuise pas dans le savoir- par un savoir constitué. Au contraire, il s’agit de soutenir cet impossible comme condition d’une possible invention devant ce qui fait énigme. Cette position peut alors permettre au cartellisant d’accrocher, de cerner par un énoncé cette dimension énigmatique pour constituer un point de capiton, un point d’appui et de relance du désir, un gain de savoir satisfaisant.

Durant cette matinée, de 10h15 à 12h45, Franck Rollier, psychanalyste, membre de l’Ecole de la Cause Freudienne, délégué aux cartels de l’ ECF. interviendra et accompagnera les travaux que présenterons Marie Izard-Delahaye, Elodie Guignard, Christelle Pollefoort et Marie-Hélène Pottier qui travaillent en cartels.

Serge Dziomba,
délégué aux cartels de l’ECF pour la Normandie

Note :
1 Jacques-Alain Miller, L’Orientation Lacanienne, Cours du 28 mai 1986, Département de Psychanalyse de Paris VIII.

Samedi 12 septembre 2015 de 10h15 à 12h45.

Maison de la psychanalyse en Normandie, 48 rue l’Abbé de l’Epée – Rouen.
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Renseignements :

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