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Publié le dimanche 24 octobre 2010

Les membres proposent... 2010-11 — Evreux

La clinique psychanalytique au XXIe siècle de Sigmund Freud à Jacques Lacan


Sigmund Freud, inventeur de la psychanalyse, découvre les lois de l’inconscient à partir des formes cliniques qui se différencient entre les névroses actuelles et les psychonévroses de défense dont à l’intérieur de ces dernières, les névroses de transfert (hystériques, phobiques et obsessionnelles).

S. Freud demeure au départ de sa découverte au niveau du symptôme. Il a pu faire jouer les différentes formes de symptômes névrotiques qu’il regroupe en faits de discours.

Avec Inhibition, Symptôme et Angoisse, Sigmund Freud constitue la question clinique, une question sur la cause et un enjeu quant au Réel.

Jacques Lacan ne brise pas cette clinique mais élève une de ces névroses au rang du discours, le discours de l’hystérie.

J. Lacan reprend la question psychanalytique avec le discours psychanalytique. Il la reprend en posant la suprématie du signifiant sur le signifié, en posant l’Autre comme le trésor des signifiants. Il la poursuit par l’objection de l’objet a à la loi signifiante, et par la mutation du symptôme — mode de jouissance du sujet — au sinthome, à savoir, parvenir dans une psychanalyse à passer de la solution névrotique ou de la solution psychotique à une solution authentique réaliste et maniable.

Via la clinique se révèle le projet d’une psychanalyse poussée aussi loin que possible. La réponse de la psychanalyse est que chacun trouve sa formule, plus précisément que chacun fasse de sa discordance une formule qui tienne.

Nous parlons souvent de nouveaux symptômes. Pouvons nous y articuler une nouvelle clinique ? En poursuivant avec Jacques Lacan, nous redonnons à la clinique ses chances.

- Vendredi 26 novembre 2010

- Vendredi 21 janvier 2011
L’enseignement de la psychanalyse est subordonné à l’expérience psychanalytique, à l’expérience singulière de la psychanalyse.
Le scandale freudien n’est pas la découverte de la sexualité infantile, mais plutôt, selon la célèbre formule de Sigmund Freud, celle de « la part que prend le sujet dans ce dont il se plaint ». Cette seconde séance mettra l’accent sur la révolution freudienne, via « la fonction de la parole et du champ du langage ». Nous isolerons la pertinence de l’association libre.

- Vendredi 18 mars 2011

- Vendredi 25 mars 2011
Un savoir déjà là :
Dans l’expérience analytique, tout se passe comme s’il y avait un savoir déjà là, un savoir qui opère caché à l’insu du sujet.
C’est un savoir qui s’élabore dans la parole du sujet, via les formations de l’inconscient. Nous verrons en quoi elles sont subjectivables et à subjectiver et relèvent de la fonction de la parole et du champ du langage, de la culture et non pas de la nature.

- Vendredi 20 mai 2011

- Vendredi 24 juin 2011
Le corps et l’inconscient :
L’inconscient n’est pas sans incidence sur le corps. Freud le dit dès le début de son travail. Il l’inscrit dès les premiers déchiffrages des symptômes hystériques. Il l’inscrit également avec la découverte freudienne du caractère généralement traumatique de la sexualité. Nous pouvons dire que S. Freud découvre le défaut d’instinct sexuel chez l’homme, chez ce que J. Lacan appelle le parlêtre, un défaut d’instinct sexuel auquel supplée l’Œdipe dans la doctrine freudienne. L’incidence de l’inconscient sur le corps est aussi démontrée par ce que Freud a appelé « l’au-delà du principe de plaisir », à savoir quelque chose dont on tire satisfaction, mais qui peut se présenter comme une jouissance nocive. Ainsi d’emblée S. Freud pose que l’inconscient n’est pas sans rapport avec le corps.
Depuis S. Freud, le corps est réalité, au sens où pour lui, la réalité a un statut subordonné : c’est quelque chose qui est construit, quelque chose qui est second. J. Lacan accentue ce point et dit que la réalité est habitée par la structure signifiante.

Nous l’aborderons par les “corps” symbolique, imaginaire et réel, en soulignant que “la jouissance elle-même est impensable sans le corps vivant, le corps vivant qui est la condition de la jouissance”.(1)

(1) Miller Jacques-Alain, « Biologie lacanienne et événement de corps », Événement de corps, La Cause freudienne, Revue de psychanalyse N° 44, p. 8.

Ce séminaire est organisé par Marie-José Asnoun, membre de l’ECF.

Il aura lieu à
21h15
les vendredis 26 novembre 2010, 21 janvier, 25 mars, 20 mai et 24 juin 2011.

Attention, nouveau lieu :
16 bis, rue de Verdun — 27000 Evreux.

Consulter le plan d’accès.

Renseignements : 06 71 75 64 63

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