Connexions
Recherche
Par activités
- Activités ROUEN
- Activités LE HAVRE
- Activités EURE
- Activités CAEN
- Activités CHERBOURG
- Rouen archives
- Le Havre archives
- Eure archives
- Caen archives
- Cherbourg archives
- À ÉCOUTER
- AUTISME
Publié le mercredi 6 novembre 2024
Journée d’étude du département de psychanalyse de l’Université Paris 8
La singularité dans la clinique
Mardi 10 décembre - 9h-18h - Saint-Denis
Le département de psychanalyse de l’Université Paris 8 vous invite à sa journée d’étude :
Journée d’étude organisée par Caroline Doucet, Damien Guyonnet, Leander Mattioli Pasqual
sous la direction d’Aurélie Pfauwadel pour le département de psychanalyse et Sophie Marret Maleval pour l’équipe de recherche « la section clinique » EA4007
avec Christiane Alberti, Marie-Hélène Brousse, Nathalie Charraud, Anne Colombel Plouzennec, Alain Ehrenberg, Nathalie Jaudel, Eric Laurent, François Leguil, Sophie Marret Maleval, Dominique Rousseau, Gérard Wajcman.
Le terme de singularité est rare sous la plume de Lacan. Il lui préfère celui de singulier, qu’il prend soin de différencier de celui de particulier encore trop relié à l’universel. Ce que le sujet a de plus singulier, d’incomparable, d’unique, c’est ce que Lacan a nommé le sinthome : « hors de ce qui est commun1 » comme l’indique Jacques-Alain Miller.
Depuis cette instance, il s’agira de revisiter les concepts fondamentaux, comme ceux de transfert, de symptôme et d’inconscient, et d’établir le partage entre ce qui relève de l’Un, du singulier et ce qui relève de l’Autre, de l’universel - les deux étant néanmoins reliés suivant une topologie qui reste à définir. C’est ici que la logique des
nœuds peut être convoquée, puisque le psychanalyste, dans la cure, s’attache à repérer « un effet de singularité », qui, reposant sur rétablissement d’un dire, établit tout à la fois une distinction et un nouage singulier entre les catégories du réel, du symbolique et de l’imaginaire.
Mais c’est également la dimension politique qui est appelée, Lacan énonçant en effet que le « collectif n’est rien, que le sujet de l’individuel2 » ou encore que « l’inconscient, c’est la politique3 », d’autant que c’est depuis le plus
singulier qu’une insertion du sujet dans le lien social est envisageable.
C’est aussi notre approche de la clinique même qui se trouve réinterrogée, avec ses classes diagnostiques qui peuvent enfermer, stigmatiser, mais qui, dans le même temps, permettent au praticien de se repérer.
Enfin, cette journée s’intéressera à ce que les artistes - qui toujours nous précèdent4 - peuvent nous enseigner à travers leur création, sur l’unique. Notre rencontre le sera d’autant plus qu’elle se tiendra dans le temps des cinquante ans d’existence du Département de psychanalyse qui, depuis sa création par Lacan en 1969, et sa reprise par J.A. Miller en 1974, n’a eu de cesse d’enseigner et de transmettre l’orientation lacanienne vers te singulier.
Caroline Doucet, Damien Guyonnet et Leander Mattioli Pasqual
Notes :
1 Miller J.-A., « L’inconscient et le sinthome », La Cause du Désir, n°71, juillet 2009, p. 72.
2 Lacan J., « Le temps logique et l’assertion de certitude anticipée ». Écrits, Paris, Seuil, 1966, p. 213.
3 Lacan J., Le Séminaire, livre XIV, La logique du fantasme, texte Établi par J.A. Miller, Paris, Seuil et Le Champ Freudien, 2023, p. 317.
4Cf. Lacan J., « Hommage fait à Marguerite Duras, du ravissement de Lol V. Stein », Autres écrits, Paris, Seuil 2001, p. 192.
Mardi 10 décembre de 9h à 18h à l’Université de Paris 8.
Métro ligne 13 – Saint-Denis Université
Université Paris 8
Amphithéâtre MR002
2 rue de la Liberté
93526 Saint-Denis Cedex
Entrée libre dans la mesure des places disponibles
Inscription obligatoire : envoyer un mail
Revenir à l’Accueil du site ».
Accéder directement à l’Agenda ».